Les messages de CAD dans l'oeuvre de Bernard Werber : Le souffle des dieux

CAD : Conversations Avec Dieu

Werber : « C’est dans notre esprit, donc ça se met à exister »

dans CAD est exposé à plusieurs reprises le processus de création de sa réalité par la pensée

Werber : « Tout ce qui t’arrive est pour ton bien »

CAD : « Rien ne t’arrive ou n’arrive par ton intermédiaire si ce n’est pour ton plus grand bien. »

Werber :C’est une luciole qui va voir son papa luciole et qui lance « dis papa est-ce que je brille ? ». le père répond « ici je ne peux pas me rendre compte, si tu veux que je voie ta lumière, il faut aller dans l’obscurité ». Alors la petite luciole gagne les ténèbres et se met à briller seule dans le noir. La petite luciole prend conscience des ténèbres qui l’entourent. Alors elle panique. Et elle lance un appel déchirant « papa, papa, pourquoi m’as-tu abandonnée ? ». Le père lui répond « je ne t’ai pas abandonnée, c’est toi qui as voulu me montrer comme tu savais briller »

CAD : la même histoire est relatée

Werber : le héros évoque son souhait d’une amitié avec dieu

CAD : « Toutes les bonnes conversations finissent par laisser place à l’amitié, et sous peu, votre conversation avec Dieu produira une amitié avec Dieu. »

Werber : « Cependant il est à noter que les dix commandements ne sont pas une suite d’interdictions, sinon ils seraient rédigés ainsi : « tu ne dois pas tuer », « tu ne dois pas voler » etc. l’énoncé est un futur : « tu ne tueras point », « tu ne voleras point ». c’est pourquoi certains exégètes ont émis l’idée que ce n’est pas seulement un code de loi mais une prophétie. Un  jour tu ne tueras point parce que tu auras compris qu’il est inutile de tuer. Un jour tu ne voleras point parce que tu n’auras plus besoin de voler pour vivre. »

CAD : dix engagements, effectivement ce que tu feras ou ne feras plus si tu trouves dieu

« Les Dix Commandements n’existent pas. […] tu sauras que tu as pris la voie qui mène à Dieu, et tu sauras que tu as trouvé Dieu grâce à ces signes, indications et changements qui se produiront en toi. […] Ce sont mes engagements et non mes commandements, car Dieu ne donne pas d’ordres à ceux qu’Il a créés – Dieu se contente de dire à Ses enfants : voici comment vous saurez que vous êtes sur le chemin du retour. »

Werber : « La meilleure manière de prévoir à coup sûr le futur est de le créer soi-même »

CAD : « Ce n’est qu’en créant ton avenir que tu peux le prédire. »

Werber : « Je ne pourrai jamais sauver aucun peuple si je ne peux pas m sauver moi-même. Je ne pourrai jamais introduire la moindre once d’amour sur Terre 18 si je ne suis pas capable de m’aimer »

CAD : « tu dois d’abord voir toute la valeur de ton Soi avant de pouvoir voir toute la valeur de quelqu’un d’autre. Tu dois d’abord voir toute la grâce de ton Soi avant de pouvoir voir toute la grâce de quelqu’un d’autre. Tu dois d’abord connaître la sainteté de ton Soi avant de pouvoir reconnaître la sainteté de quelqu’un d’autre. »

Donc il faut commencer par soi-même, tout part de l’intérieur, les relations extérieures ne sont que des miroirs de la relation qu’on a avec soi.

Werber : "Je crois que rien n'est inscrit, qu'il n'y a pas de scénario consigné dans un grand livre. Je ne suis pas un personnage. Je suis le rédacteur de ma propre vie. Je l'écris ici et maintenant."

dans CAD, Dieu défend l’idée que nous sommes tous créateurs de notre propre vie, qu’à chaque instant nous la créons, car il n’existe d’autre temps que l’Ici et Maintenant

Werber : "Les hommes, vous pensez toujours en système binaire. Le bien contre le mal. Le noir contre le blanc. Mais le monde n'est pas deux, il est trois."

CAD : « cette réalité trine est la signature de Dieu. C’est le modèle divin. Le trois-en-un se trouve partout dans les domaines du sublime. […] Dans le monde des relations rudimentaires, vous ne reconnaissez aucun « intermédiaire ». C’est parce que les relations rudimentaires sont toujours des dyades, tandis que les relations du domaine supérieur son invariablement des triades. »

Donc l’Homme voit le monde à un niveau rudimentaire où il y a le chaud et le froid, le bien et le mal, le mâle et la femelle…tandis que dieu réside dans un monde plus élevé où il y a ici, là et l’espace entre le deux, passé, présent et futur…

Werber : parole d'un dieu : "Nous ne pouvons cependant pas transgresser la première règle : celle du libre-arbitre. l'homme n'aura du mérite à réussir que s'il décide lui-même des bons choix."

dans CAD : grâce au libre-arbitre, Dieu n’impose pas Ses choix à l’homme, au contraire c’est l’homme qui fait ses propres choix, c’est lui qui a la possibilité de choisir ce qu’il y a de plus élevé, plutôt que de simplement obéir.

Werber : parole du héros-dieu à son peuple : « Pour commencer je leur dirais d’arrêter d’avoir peur. Ils vivent en permanence dans la crainte. C’est cela qui les rend si facilement manipulables. »

CAD : « La peur et la culpabilité sont les seuls ennemis de l’homme. »

CAD : « La vérité, qui n’est pas si évidente, c’est que la plupart des gens se meurent d’inquiétude. »

Werber : « La lumière est la solution à tout »

CAD : « Dans tous les couloirs de l’expérience humaine, cette Vérité a résonné : la réponse est l’amour. »

CAD : « L’amour est l’ultime réalité. C’est la seule. Le tout. Le sentiment d’amour est ton expérience de Dieu. ». Or l’Amour et la Lumière sont synonymes

Werber : parole de Zeus : « Oui bien sûr je lis dans tes pensées. […] tu trouves que je parle d’une manière trop « normale » pour un grand dieu ? Mais pense aux hamsters […] ces hamsters ils voient quoi ? Des géants qui les nourrissent, qui les déplacent, qui les tuent. Ils croient que l’enfant qui s’occupe d’eux est leur grand dieu. »

CAD : « Dois-tu parler tout bas lorsque tu me parles ? L’argot et le langage populaire ne sont-ils pas dans Mes cordes ? »

CAD : « As-tu jamais regardé dans un microscope puissant ou vu des images oud es films d’action moléculaire, et dit « bon sang, il y a tout un univers là-dedans. Et pour cet univers, moi, l’observateur présent, je dois avoir l’air de Dieu ! » »

Werber : parole de Zeus : « Tu es issu de moi. Tu es aussi « mon fils » » : nous sommes tous les « enfants » de Dieu

CAD : « Dans certaines de vos mythologies religieuses, il est dit que « Dieu le Père » a eu de nombreux enfants spirituels. […] Dans ce cas, vos contes et récits mythologiques ne sont pas très éloignés de l’ultime réalité, car les innombrables esprits qui forment la totalité de Moi sont, au sens cosmique, Ma progéniture. »

Werber : le héros se retrouve face à un autre lui-même : « En guise de procès d’un mortel, les archanges amènent surtout l’âme à se juger d’elle-même sur sa vie précédente. Et les âmes ont beaucoup moins d’indulgence pour leur propre passé que les juges officiels. Nous sommes très durs avec nous-mêmes. […] Je ne crois pas avoir eu d’estime pour moi-même de mon vivant. […] j’ai toujours fonctionné avec l’idée que le moi est haïssable. […] c’est peut-être cela la clé du problème. Nous aimer. »

CAD : « c’est la racine de tous les problèmes que tu rencontres dans ta vie, car tu ne te considères pas suffisamment digne pout que Dieu te parle. Pour l’amour du ciel, comment peux-tu jamais t’attendre à entendre Ma voix si tu ne t’imagines pas mériter qu’on t’adresse la parole ? »

Donc il faut commencer par soi-même, tout part de l’intérieur, les relations extérieures ne sont que des miroirs de la relation qu’on a avec soi

CAD : « Dans ce que tu appelles l’au-delà, il n’y a aucun jugement. On ne te laissera même pas te juger toi-même (étant donné que tu as tendance à te juger impitoyablement dans cette vie-ci, tu te donnerais sûrement un score bas). »

Werber : « Tu n’as aucun devoir d’être parfait. Tu as juste le devoir d’être honnête envers toi-même »

dans CAD : Même Jésus n’était pas parfait ! De plus, Dieu préconise de suivre la quintuple voie de la Vérité (ou de l’honnêteté) : dire la vérité à soi-même sur soi-même, sur soi-même à un autre, sur un autre à soi-même, sur un autre à cet autre, et sur chaque chose à chacun.

Werber : « On ne se définit pas seulement parce qu’on est, mais par ce qu’on n’est pas. Comme dieu est tout, il se définit par tous les endroits où il n’est rien »

CAD : « Tout Ce Qui Est ne pouvait pas se connaître, car il n’y avait que Tout Ce Qui Est et rien d’autre. Ainsi, Tout Ce Qui Est…n’était pas. Car en l’absence d’autre chose, Tout Ce Qui Est n’est pas. »

CAD : « Ce qui te définit, c’est ce que tu n’es pas. »

Werber : « Au commencement il n’y avait rien. Puis il y a eu une pensée. […] cette pensée s’est transformée en désir. Ce désir s’est transformé en idée. Cette idée s’est transformée en parole. Cette parole en acte. Cet acte en matière. »

dans CAD : Dieu raconte qu’Il a créé l’univers dont nous faisons l’expérience par sa pensée, son désir. Plus loin, il expose le processus de création de la réalité à partir des trois outils que sont la pensée, la parole et l’action. Toute matière provient d’une pensée.

Werber : parole de Zeus : « Je suis polymorphe. je peux prendre toutes les apparences, incarner tous les personnages. »

CAD : « bien que Dieu puisse adopter n’importe quelle forme physique dans un but particulier »

Werber : parole d’un dieu au héros : « Tu es comme tous ces mortels que nous dirigeons et qui ne se doutent même pas qu’ils sont potentiellement des dieux »

Werber : « Les humains […] sont déjà devenus immortels et ils sont déjà devenus des dieux…le seul élément qui nous sauve c’est qu’ils n’en ont pas encore pris conscience. »

CAD : « Tu es déjà un Dieu. Tu ne le sais tout simplement pas. N’ai-Je pas dit : « vous êtes des Dieux » ? »

CAD : « La promesse de Dieu, c’est que tu sois Son fils. Sa progéniture. Son portrait. Son égal. Ah…c’est ici que tu butes. Tu peux accepter « Son fils », « progéniture » et « portrait », mais tu recules devant l’idée de te faire appeler « Son égal ». C’est trop pour que tu l’acceptes. Trop de grandeur, trop d’émerveillement, trop de responsabilité, car si tu es l’égal de Dieu, cela veut dire qu’il ne t’est rien fait, que c’est toi qui crées tout. Il ne peut plus y avoir ni victimes ni méchants ; il n’y a que les résultats de ta pensée à propos de quelque chose.  Je te dis ceci : tout ce que tu vois dans ton monde est le résultat de l’idée que tu t’en fais. Veux-tu que ta vie prenne véritablement son « envol » ? Alors change l’idée que tu t’en fais, que tu te fais de toi. Pense, parle et agis, comme le Dieu Que Tu Es. »

Werber : « Je ne suis que Zeus, le roi des dieux. Je ne suis qu’un […] dieu infini. Mais il y a quelque chose au-dessus de l’infini. […] au-dessus de moi il y a autre chose qui me dépasse »

CAD : « Alors, Je te dirais qu’il y a des vérités encore plus grandes que celle-ci qui te seront un jour révélées. Car même si tu es Mon corps, Je suis le corps d’un autre. […] Oui, Je suis Dieu, tel que tu Le comprends à présent. […] même si je suis l’enfant d’un autre. Je suis en train de te dire que ta perception de l’ultime réalité est plus limitée que tu ne crois, et que la Vérité est plus illimitée que tu ne l’imagines. Je suis en train de te donner un aperçu, même tout petit, de l’infini. »

L’infini va dans les deux directions, le haut et le bas, dès que l’on réalise sa gloire la plus élevée, on trouve une autre idée plus élevée encore à accomplir.

Werber : « Je crois que le créateur a conçu l’homme et les dieux à son image. Alors pour comprendre ce que peut être [le créateur], j’ai multiplié les expériences, les amantes, les amants, les aventures, afin que le réel m’apprenne…qui je suis vraiment et d’où je viens. Nous en sommes tous là. »

Werber : parole de Zeus : « Un dernier conseil : souviens-toi de qui tu es vraiment »

CAD : « Cultive une technique : celle de considérer tous les problèmes comme des occasions. Des occasions de […] d’être et de choisir, Qui Tu Es vraiment »

CAD : « Tu as fait entrer ton Soi dans le monde relatif afin d’avoir les outils nécessaires pour connaître et faire l’expérience de Qui Tu Es vraiment. »

 « qui je suis vraiment » pourrait être la signature de CAD tellement cette expression figure un grand nombre de fois dans la trilogie. Dieu dit que l’on vient à l’expérience humaine dans la matière et que l’on vit des tas d’expériences pour se rappeler qui l’on est vraiment.




Découvrez la trilogie Nous les dieux, de Bernard Werber et la série Conversations avec Dieu de Neale Donald Walsch !